Histoire
Bart Hier....
On a découvert des vestiges préhistoriques et barbares sur le territoire de la commune. Des tombes plates de l’âge de fer ont été trouvées en 1874 dans une sablière près de l’Allan avec du mobilier.
Au XVIIe siècle la population dépasse les 100 personnes passant à 208 en 1794. On y cultivait du blé et sur la côte un vignoble assez réputé.
A Bart, est né en 1716 Abraham Nicolas COULERU, un des plus célèbres ébénistes du XVIIIe siècle. De son atelier de Bart sortiront les plus belles pièces durant la période 1769 - 1787.
Bart, pays des ruisseaux et des rivières a été marqué très tôt par des moulins.
Dans le village, le moulin du Rupt, très ancien, est devenu une entreprise de scierie et menuiserie.
Le Moulin de la Roche sur l’Allan fut incendié pendant la guerre de Trente ans et rebâtit en 1642 :
- En 1824 : les frères Charles et Frédéric Japy y installent une fabrique d'acier
- Entre 1834 et 1846 : 80 ouvriers y travaillaient.
- En 1870 : 430 ouvriers fabriquaient des articles de ménages émaillés.
- En 1921 : l’usine La Roche Japy employait 750 ouvriers.
- En 1955 : l’usine fut revendue à Peugeot Auto qui employait jusqu’en 1993, 1 500 salariés.
A la fermeture de l’usine, le site Japy a été racheté et réhabilité par la Pays de Montbéliard Agglomération pour y développer un parc d’activités industrielles et artisanales qui regroupe actuellement une quinzaine d’entreprises et 400 emplois.
L'écusson
L'écusson de BART n'a pas d'origine bien définie, mais on estime qu'il a été créé vers 1930.
Suivant sa représentation actuelle il est divisé en deux partie :
► Partie Basse : la HURE de Sanglier
► Partie Haute : la Campenotte et la Truite
► En bandeau, la devise : "DROITE EST MA LIGNE"
Sans définition hiérarchique, les éléments qui le composent proviennent d'une analyse Bartoise évidente :
La HURE de Sanglier est le relevé cadastral des limites du Territoire de BART.
La CAMPENOTTE symbolise la légendaire fleur du Mont Bart.
La TRUITE honore le Rupt.
Dernière mise à jour : 19.03.2024